Face à des défis et des enjeux en matière de respect de l’environnement, de bien-être collectif et de profitabilité économique, la ville doit s’adapter en proposant l’ouverture de paradigmes et de concepts vertueux. L’une des solutions tient dans la concept qui suit : « l’éco-quartier ». Mis en place il y a plusieurs années et se démocratisant, aujourd’hui, à l’ensemble du territoire français, ce modèle de construction immobilière influant directement sur la qualité de vie des habitants continue de séduire de plus en plus les métropoles en France. Focus, dans cet article, sur les raisons et les enjeux entourant le développement des éco-quartiers.
Un éco-quartier, c’est quoi ?
Un éco-quartier se définit comme étant une zone urbaine dont l’ensemble de la conception, l’organisation et la gestion est orientée dans une optique de développement durable. Cette dernière notion ne caractérise pas seulement des considérations écologiques mais bien plus globale. En effet, le concept de développement durable évoque des perspectives de croissance économique tout en répondant à des critères de respect de l’environnement plus rigoureux qu’à l’accoutumée (transports en commun, éco-construction, autonomie énergétique …). Aussi, un accent particulier est mis sur la mixité sociale et sur l’aspect fonctionnel des bâtiments et services publics. Les éco-quartiers ont vu le jour en réponse à des enjeux de qualité de vie, notamment dans les zones urbaines. L’intérêt de ce concept est qu’il impose dès la construction des bâtiments du quartier un cahier des charges strict qui permettra, par la suite d’assurer une harmonie dans le développement de l’espace concerné. Si le nom d’éco-quartier peut orienter l’imaginaire vers une démarche purement écologique et environnementale, c’est bien vers un confort de vie optimisé que ce concept veut tendre. Et la démocratisation de celui-ci à travers l’ensemble du territoire national confirme un engouement et une satisfaction des habitants qui semblent inscrire l’éco-quartier dans le temps.
Les caractéristiques des éco-quartiers
Concrètement, un éco-quartier se caractérise par 6 principes fondateurs qui font office de cahier des charges simplifié, dont, tous, cherchent à maximiser une qualité de vie durable et agréable. Le premier pilier concerne la facilitation de transports considérés comme doux (transports en commun, vélo, marche à pied) et, par effet de levier la limitation des trajets en voiture. Pour ce faire, un éco-quartier concentre un réseau performant de pistes de cyclables ou de vois vertes. Les résidences ou maisons intégrées en son sein proposent des parkings à vélo sécurisés. On note également la présence de voies piétonnes sécurisant les trajets des personnes se déplaçant à pied et de nombreux arrêts de bus parsemant l’entièreté du quartier. Cette utilisation rationnelle de l’espace pensée pour améliorer la mobilité durable constitue le principal volet du pilier relatif à l’urbanisme. Le second volet se concentre sur les performances énergétiques des habitants et de leurs logements. Cette recherche d’une consommation énergétique maîtrisée commence dès la construction des bâtiments avec des exigences très strictes qui, parfois, mènent à l’édification de résidences à énergie positive. Cela passe, bien souvent, par la maximisation des énergies renouvelables, et plus particulièrement le solaire avec la mise à disposition de panneaux photovoltaïques pour les habitants. Toujours concernant la construction, le 3ème volet intègre une composante orientée vers les matériaux de construction utilisés mais aussi dans le chantier lui-même. En effet, au cours des travaux, une attention particulière est portée à la gestion des déchets générés mais aussi à la réutilisation de certains éléments de construction dans le cas d’une réhabilitation. Ces exigences permettent de limiter l’empreinte environnementale de la construction des bâtiments constitutifs de l’éco-quartier. Mais la limitation des déchets ne se limite pas à la simple construction bâtiments et des logements. Les acteurs du quotidien de l’éco-quartier à savoir ses habitants sont invités et incités au tri sélectif par la présence d’équipements en ce sens. Aussi, la création de déchets organiques est largement favorisée grâce à la mise à disposition de composteurs. Le compost en résultant sera ensuite utilisé pour les jardins personnels mais aussi les espaces verts communs des résidences. Aussi, comment aborder le thème du développement durable à l’échelle d’un quartier sans évoquer la question primordiale de l’eau ? Au sein d’un éco-quartier, les eaux pluviales sont récupérées via différentes méthodes des plus classiques aux plus innovantes pour être, ensuite, utilisées dans l’arrosage d’espaces verts, le nettoyage de la voie publique ou encore dans l’alimentation de l’eau des toilettes. Enfin, le dernier volet concerne la préservation de la bio-diversité locale. Certains éco-quartiers peuvent, plus ou moins sporadiquement, proposer des solutions pour aller en ce sens.
Gaïa : Une résidence au coeur de l’éco-quartier Argento
L’éco-quartier toulousain baptisé « Argento » s’est développé du côté d’Auzeville-Tolosane, à proximité directe de Ramonville et à seulement quelques kilomètres du dynamisme de l’hypercentre toulousain. Belin Promotion souhaitait proposer une résidence pleinement intégrée à cet éco-quartier de la ville rose et de ses alentours. C’est, désormais, chose faîte avec Gaïa, un programme ambitieux à l’image de l’environnement dans lequel il s’implante. En effet, la ville évolue dans un cadre typiquement toulousain baignée par les plaines du Lauragais et la ville rose dans son horizon proche. La résidence Gaïa propose une conception et une architecture uniques qui fait la part belle à la végétation comme témoin de la vie quotidienne de ses occupants. Elle se décline selon les saisons, donne vie aux chemins piétonniers et borde les terrasses des rez-de-chaussée. La résidence intègre également une petite placette dont la fonction organisatrice de la vie des résidents accentue un esprit village très agréable. Les logements sont pensés pour convenir à toutes les typologies de familles, du T2 au T5 avec un travail particulier pour favoriser la pénétration de la lumière naturelle au sein des espaces de vie. Pour améliorer et optimiser toujours plus les performances énergétiques des logements, la résidence Gaïa est équipée de panneaux photovoltaïques au sein de la copropriété favorisant l’autoconsommation des habitants et dont le surplus de production est revendue. À noter, également, que chaque T5 du programme intègre un panneau individuel en auto-consommation réduisant, encore davantage, les dépenses électriques des ménages y résidant. L’ensemble ces prestations permettent à Gaïa de se conformer au label E3C1, garantissant des performances énergétiques exceptionnelles.
Les enjeux associés à la ville, à son confort de vie, à son développement et à son aspect viable et durable sont de plus en plus importants. À ce titre, les solutions se sont développées ces dernières années et le développement des éco-quartiers à vitesse grand V sur l’ensemble du territoire sont une indication claire sur la pertinence de cette réponse. Des quartiers favorisant le bien-être de ses résidents, la mixité sociale et prenant en compte les enjeux environnementaux de la construction des bâtiments jusqu’à la vie quotidienne des occupants. Belin Promotion est fier d’inaugurer, en début d’année prochaine, sa première résidence au coeur du premier éco-quartier toulousain, à Auzeville-Tolosane.